Lefranc Bourgeois

L’aquarelle Lefranc-Bourgeois est une peinture composée de pigments broyés agglutinés et d'eau gommée, appréciée pour sa transparence et sa luminosité. Car la pureté du pigment ne saurait se suffire à parler le langage du peintre, Lefranc Bourgeois s’attache à faire de chaque couleur plus qu’une simple teinte : une véritable matière à émotions vivante et charnelle, modulable à l’infini au grès des inspirations du peintre qui marque chaque toile d’une empreinte immuable : celle du peintre libérant ses émotions.

Description

C’est près des berges de la Seine qu’en 1720, la rencontre entre Charles Laclef, apothicaire et ancêtre de la famille Lefranc et Jean Siméon Chardin, futur peintre de renom, voit naître l’industrie des beaux-arts, sous les yeux d’un monde artistique en pleine mutation. Cette première collaboration vient s’inscrire dans un profond désir d’accompagner les artistes au plus près de leurs besoins, une démarche qui près de 300 ans plus tard, demeure au coeur de la philosophie de la marque. Jusque-là chimiste passionné, Charles Laclef devient officiellement fournisseur des peintures du château de Versailles. Près de 35 ans de travail lui ont permis de formuler des couleurs pures, stables, et non nocives, dont la renommée devient alors mondiale auprès des peintres les plus côtés, comme du public. 1775 représente un tournant dans l’histoire de la famille, lorsque Jean-Baptiste Laclef - le fils de Charles Laclef - fonde l’enseigne « À la clef d’argent », qui marque la naissance d’une entreprise familiale à l’origine de l’industrie des beaux-arts. 50 ans plus tard, Jules et Alphonse Lefranc, descendants de Charles Laclef, reprennent l’affaire, et renomment l’entreprise Lefranc Frères. 1775 représente un tournant dans l’histoire de la famille, lorsque Jean-Baptiste Laclef - le fils de Charles Laclef - fonde l’enseigne « À la clef d’argent », qui marque la naissance d’une entreprise familiale à l’origine de l’industrie des beaux-arts. 50 ans plus tard, Jules et Alphonse Lefranc, descendants de Charles Laclef, reprennent l’affaire, et renomment l’entreprise Lefranc Frères. 885 marque un tournant pour la maison Lefranc, dont l’industrialisation quelques années plus tôt lui permet de se tourner vers le monde. Les couleurs uniques à l’instar du Jaune de Naples et nouveaux médiums développés par la maison se vendent désormais dans des succursales en Italie, en Belgique et en Allemagne. La maison prend alors la raison sociale de Lefranc&Cie. Jusque-là concurrents, les maisons Lefranc et Bourgeois voient l’une dans l’autre une complémentarité qui leur permettrait de grandir ensemble. Elles fusionnent pour donner naissance à Lefranc Bourgeois, et s’installent au Mans, qui accueillent encore aujourd’hui l’usine et le siège social de la maison. Il y a près de 300 ans, Lefranc Bourgeois libérait les peintres en mettant au point le tube qui leur ferait prendre l’air. Près de trois siècles plus tard, Lefranc Bourgeois libère à nouveau les peintres en leur permettant de libérer leurs émotions au travers d'une couleur qui devient matière-émotion.